Aux portes de ma ville,
Toi le Libérateur
De mon âme servile.
Comme étant plus qu’un roi.
Et ton regard m’effleure,
Et mon amour s’accroît.
Tu pénètres mon cœur
Tu guéris sa blessure
D’un rayon enchanteur
Mais c’est toi qui m’accueilles :
Mes fleurons de douleur
Un à un tu les cueilles.
Et d’un geste humble et calme,
Tu balayes nos maux
Avec les mêmes palmes.
Tu caresses chacun,
Et tu tances la houle
Qui gronde en quelques-uns.
Durant la procession
Où tu sèmes les graines
Vives, de ta Passion.
Des pluies de buis béni
Par ta main qui fait vivre,
Et vivre à l’infini ;
De tes Eaux, de tes Mots,
Qui rend mon âme vierge,
Portée sur tes Rameaux.
D’un élan extatique ;
À travers les clameurs
Je reçois ta Musique ;
En attendant ta Croix
Qui me fait déjà dire
Et redire : Je crois !