Depuis 9 mois je suis passé PAR ses étapes bouleversantes,cela est trés eprouvant a ce jour je me sens groguie!!!
L'étape du choc (le déni)
• L'émotion est brutale, comme si on recevait un coup sur la tête.
• On vit une sorte d'engourdissement qui nous protège de la douleur.
• En général, le choc ne dure pas longtemps (de quelques minutes à quelques heures).
• Ce n'est pas le moment de prendre des décisions à long terme.
• Il est bon d'avoir la compagnie d'un ami.
• Quand le choc disparaît, la douleur surgit.
L'étape de l'adaptation
• C'est l'étape la plus difficile et la plus exigeante.
Le travail du deuil commence ici.
• C'est une période de désorganisation, d'intégration et d'adaptation.
• On traverse une turbulence d'émotions qui épuisent.
• Il est souhaitable d'aller au fond de sa peine.
• Il est préférable de ne pas prendre de tranquillisants, car ils peuvent bloquer les émotions.
• Essayer de se joindre à un groupe de soutien.
• On est plus vulnérable physiquement, il est bon de consulter un médecin pour prévenir les problèmes
de santé.
• Boire plus d'eau (1/3 de plus que la soif le demande).
• Faire de l'exercice.
• Se reposer suffisamment.
L'étape créatrice
• La guérison s'annonce.
• C'est une période de reconstruction.
• L’équilibre émotif est encore fragile, mais le courage revient lentement.
• Les souvenirs font surface et provoquent tantôt des pleurs, tantôt des rires.
• Rendu à cette étape de votre deuil, on est en mesure de prendre du recul face à sa douleur :
on peut être fier de soi et du chemin parcouru.
• C'est une étape d'identification et d'exploitation de ses ressources.
• Les forces déployées dans la traversée de votre deuil redonnent un sens à sa vie.
C’est un nouveau
départ.
• On réinvestit son énergie dans de nouveaux projets ou dans la poursuite de ce qui avait été mis de côté.
• On est en paix avec la personne décédée ; il nous est maintenant possible de la laisser partir.
• On ne l’oublie pas, bien au contraire. Un lien intense, profond et positif nous unit maintenant à elle.
• On s’ouvre à nouveau à la vie.
Aider une personne endeuillée
Il n’y a pas de mots magiques pour consoler une personne en deuil. Ce qui peut aider, c’est de lui offrir de l’écouter si elle veut en parler.
L’écoute est plus importante que tous les mots.
Plutôt que de dire n’importe quoi, il vaut mieux exprimer à la personne qu’on ne sait pas quoi dire, l’écouter, respecter ses silences et se montrer disponible.
Compatissez avec elle, soyez rassurant, offrez-lui votre aide.
Une aide concrète est appréciée par la personne endeuillée ; apporter un repas, garder les enfants, faire le ménage, etc.
Incitez-la à être patiente envers elle-même et ses proches. Au besoin, encouragez-la à consulter un professionnel de la santé.
La personne en deuil a besoin d’être entourée, mais pas avec la même relation qu’à l’habitude.
Elle aura aussi besoin d’être seule à l’occasion. Elle peut s’éloigner de certaines personnes, d’un couple, par exemple, si elle a perdu son conjoint. Respectez cette distance, mais revenez à la charge après un certain temps pour lui rappeler que vous êtes toujours prêt à reprendre la relation quand elle en sentira le besoin.
N’hésitez pas à parler de la personne décédée.
Il est conseillé d’utiliser son nom et de mentionner ses qualités ; cela facilite le processus du deuil. Il ne faut pas changer de sujet quand la personne parle du défunt. Il se peut qu’elle dise et redise les mêmes choses ; il faut lui laisser répéter et l’écouter.
Il est primordial, pour la personne qui veut apporter son aide, de se rappeler que l’attitude et le comportement sont plus importants que les paroles. 